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[TEST] Risen 2 : Dark Water sur XBOX 360
Risen premier du nom avait connu quelques tumultes entre sa très bonne sortie PC et son portage catastrophique sur XBOX 360. Cette fois-ci, Piranha Bytes s’est donné quelques mois pour peaufiner le portage console… Voyons un peu ce que ça donne… 
Scénario : Malgré sa victoire éclatantes sur le Titan du Feu, le héros sans nom de nos premières aventures n’a pu empêcher le réveil des autres Titans, menées par la puissante Seigneur des Titans : Mara. Son équipement gisant au fond de l’océan, il a rejoint l’Inquisition du fort de Caldera, où il noie ses regrets dans le rhum bon marché acheté aux pirates. L’humanité a perdu le combat, les Titans règnent à présent sur les mers.
Assailli par le Kraken dont les assauts ne laissent aucun répit aux navires qui tentent de ravitailler la Forteresse de Cristal, celle-ci semble finalement devoir céder à son tour. Bon gré mal gré, notre héros anonyme va devoir sortir de sa torpeur alcoolique pour reprendre en main le destin du monde. Seul le capitaine Barbe d’Acier, le légendaire pirate père de la délurée Patty, disposerait des informations nécessaires pour faire chuter Mara et détruire une fois pour toutes les monstruosités que vomit chaque jour l’océan.
Pour partir à sa recherche, il va vous falloir vous faire passer pour un simple pirate afin d’intégrer leurs rangs et de découvrir leurs secrets. Mais les îles des Mers du Sud recèlent bien plus de secrets que veut bien se l’avouer l’Inquisition. Entre flibuste et magie vaudou, vous aurez à côtoyer le pire ramassis de pirate qu’ait jamais porté la terre tout en apprenant les noirs secrets de la magie indigènes.
Pour, au bout du chemin, devenir peut-être le plus grand capitaine pirate des Mers du Sud, celui qui aura défait Mara la sorcière et rétabli l’équilibre du monde !
Graphismes : Les décors sont et cohérents. On sent encore une fois le savoir-faire de Piranha Bytes. N’importe quel endroit visité est propice à l’exploration et on ne peut qu’être stupéfait par les paysages naturels apportés. De plus chaque île traversée dispose de sa propre ambiance et cela rend leur visite d’autant plus jouissive. La jungle est étouffante, les éclairages des villages ou de la nature sont réussis, bref, l’immersion est totale. On pourra quand même déplorer le morcellement de la carte en petits archipels, ce qui casse un peu nos élans aventureux. La chasse aux trésors (directement liée à l’exploration) est un aspect vraiment bien rendu car de nombreux coffres à déterrer seront à trouver et on prendra du plaisir à arpenter le joli cadre du jeu dans le but de tout dénicher (y compris les objets légendaires à collectionner). Toutefois quelques problèmes graphiques entachent ce Risen 2. Cette version XBOX 360 est victime d’un clipping récurrent faisant apparaître certains éléments du décor à la dernière seconde. Les textures affichées manquent de finesses et paraissent floues, peu détaillées et carrément grossières sur plusieurs visages (surtout féminins) taillés à la serpe. Pire, les baisses de frame rate sont innombrables, même dans des zones peu chargées, allant jusqu’aux saccades lors de certains micro-chargements ou sauvegardes automatiques. Les animations des personnages sont ultra-rigides, les lents déplacements rendent l’exploration poussive et les sauts sont pratiquement sous gravité zéro tant on a l’impression d’être dans l’espace.
Jouabilité : Comme tout bon RPG qui se respecte, votre héros gagne en expérience et améliore ses capacités selon ses réussites. Ici, on parle de « gloire », et celle-ci vous donne l’opportunité d’accroître votre efficacité au combat, à la magie (vaudou), ou à « ruser » les autres personnages. Ce système de caractéristiques est enrichi par la présence de talents à apprendre auprès de maître, ces derniers n’étant d’ailleurs pas très négociables sur leurs tarifs rédhibitoires.
En dépit d’idées amusantes, comme jeter du sable dans les yeux d’un ennemi ou l’assommer à coups de noix de coco, Risen 2 souffre d’un système de combat rigide et peu maniable. Guère intéressant et pourtant nombreux, les accrochages avec la faune locale et les ennemis poussent vite à l’énervement, malgré la montée en puissance de votre avatar. L’interface également ne brille pas par son esthétique, ni son côté pratique.
Durée de Vie : Une bonne trentaine d’heures de jeu en perspectives. Quêtes et surprises sont légions.
La première dizaine d’heures de jeu se résume à arpenter quelques îles de façon plutôt linéaire laissant grandement de côté l’exploration. Néanmoins, cela permet de se concentrer un peu sur l’histoire qui est servie par une tonne de dialogues. Après quelques heures de jeu, Il vous faudra trouver un navire et recruter un équipage. De quoi se sentir un peu plus investis dans votre rôle de terreur des mers. Entrer en possession de votre bateau vous permettra ainsi de voguer d’île en île, sans que rien ne soit imposé quant à l’ordre des destinations. Pas question de linéarité ici. Chaque île est la perspective d’une nouvelle aventure et d’un nouveau décor, qu’il s’agisse du Fort de Cristal de l’Inquisition, d’Antigua le repaire des pirates, ou plus original, de l’île des Gnomes. La jungle est en tout cas omniprésente et la végétation luxuriante finirait même par devenir étouffante, que le temps soit à l’orage des tropiques ou au grand ciel bleu.
A noter que le DLC « Le Temple de l’Air » est inclus dans cette version console.
Bande Son : Le jeu ne propose que les voix anglaises mais le joueur peut activer les sous-titres en français s’il le souhaite. Certains trouveront cela regrettable, mais il vaut mieux ne pas avoir de voix françaises plutôt que d’avoir des doublures catastrophiques, comme c’est le cas dans certains jeux. De plus, la voix est parfaitement synchronisée avec la bouche, donc aucun souci à ce niveau-là. Le reste des bruitages ne sort pas de l’ordinaire mais l’ensemble est soigné.
Conclusion : Globalement, Risen 2 est un bon jeu offrant une ambiance unique, un scénario original et, même si sans surprise, plutôt agréable, un terrain de jeu ouvert et assez conséquent. Avec plus d’une trentaine d’heures de jeu à son actif (voire peut-être un peu plus pour les afficionados de la fouille à grande échelle), le titre propose des dialogues réussit, un environnement sympa à découvrir et une jolie bande-son ! Plus prenant que le premier épisode, il a su s’adapter à son nouvel environnement et trancher un peu avec les derniers RPG sortis. 
[ARRIVAGE] Risen 2 : Dark Water sur XBOX 360
Aujourd’hui, Koch Media et Deep Silver ont eu la gentillesse de me faire parvenir Risen 2 : Dark Water sur XBOX 360, le dernier RPG développé par Piranha Bytes ! Déjà disponible sur PC , les versions consoles (XBOX 360 et PS3) de Risen 2 offrent du contenu supplémentaire. Elles contiennent l’épisode « Le Temple de l’Air » qui propose plusieurs heures de jeu supplémentaires.
Dans Risen 2 : Dark Waters, l’Inquisition envoie le héros à la recherche d’un remède contre les créatures marines qui perturbent les lignes maritimes et affectent donc l’approvisionnement des îles. Les pirates semblent savoir comment se charger de ce genre de monstres… mais ils sont tout sauf coopératifs.
[TEST] Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance sur 3DS
Pour fêter le dixième anniversaire de leur fructueuse collaboration, Disney Interactive et Square Enix unissent à nouveau leur force avec Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance. En exclusivité sur Nintendo 3DS.
Scénario : Dans Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance, vous rejoindrez deux héros, Sora et Riku qui seront mis à l’épreuve par le Roi Mickey et le sorcier Yen Sid. Une terrible menace pèse sur le monde et les héros vont devoir passer l’épreuve de la Maîtrise pour prouver leur valeur et faire face aux difficultés qui les attendent. Pour ce faire, ils devront parcourir le domaine des rêves plus connu sous le nom de Mondes endormis et faire face aux dévoreurs de rêves et ainsi délivrer ces royaumes du joug de l’envahisseur.
Graphismes : Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance n’est pas seulement l’un des meilleurs action-RPG de la 3DS, c’est aussi l’un des plus beaux ! La 3DS montre encore une fois qu’elle en a dans le ventre ! Les graphismes sont très détaillés, très colorés et aucun ralentissement ne vient perturber la progression parfois très vive des personnages. La 3D vient en outre apporter une belle profondeur aux environnements même si, face au dynamisme de l’action, on n’hésitera pas à le désactiver.
Jouabilité : Action/RPG, cet opus de Kingdom Hearts reprend dans les grandes lignes le gameplay des épisodes précédents sur DS et PSP, à savoir un peu d’aventure noyée dans beaucoup d’action, en enchaînant les attaques de base et les coups spéciaux. Une histoire qui vous amène à incarner à tour de rôle Sora et Riku et chose étonnante, vous n’avez pas forcément votre mot à dire quand au moment où vous changez de personnage. Si vous pouvez provoquer le passage de l’un à l’autre volontairement, le jeu vous impose régulièrement d’alterner entre les deux, même si vous êtes en plein combat face à un boss gigantesque. Une drôle d’idée qui oblige le joueur à faire évoluer Sora et Riku de façon simultanée, en sachant que les deux sont amenés à parcourir exactement les mêmes niveaux l’un après l’autre. Vous avez dit répétitif ? Pour nous faire oublier tout ça, Dream Drop Distance a tout de même le mérite d’intégrer une nouveauté majeure dans le gameplay de la série : le Flowmotion. Derrière ce nom barbare se cache la possibilité de sauter de paroi en paroi ou de foncer comme un boulet de canon sur ses ennemis en exécutant des combos ultimes. Déroutant au premier abord, le système permet d’effectuer des enchaînements dévastateurs après un petit temps d’adaptation. Une façon intelligente de varier l’action au sein de niveaux déjà connus pour la plupart des amateurs de la série (Traverse Town, Fantasia…). Dernier élément sympathique : la possibilité de créer ses avale-rêves et d’en collectionner plusieurs façon Pokémon afin de vous aider pendant les combats en fusionnant avec eux.
Durée de Vie : Il faudra compter 20-25h pour boucler Kingdom Hearts : Dream Drop Distance en ligne droite, mais ça serait passer à côté de beaucoup d’aspects du jeu. Par exemple, les « combats effrénés » qui viennent remplacer ceux du Colisée. La différence, c’est que ce sont les esprits qui combattent dans des tournois où le but du jeu est simplement de poser une carte dont la valeur est plus élevée que celle de l’adversaire. Différents tournois se débloquent au fur et à mesure. A noter que ce mini-jeu est accessible en mode multijoueur à 2 en réseau local. Et puis il y aussi les options « Street Pass » qui permettent d’échanger des esprits ou de les envoyer affronter ceux d’autres joueurs pour récupérer des bonus pour chouchouter ses créatures. Mais nul doute que les fans seront sans doute plus intéressés par compléter la liste des trophées et ainsi accéder à la traditionnelle vidéo secrète censée introduire l’épisode suivant.
Bande Son : Comme d’habitude, Yoko Shimomura a su ressortir les thèmes marquants et créer de nouvelles compositions sympathiques qui aideront le joueur à plonger dans les univers Disney. Cependant, les voix anglaises sont moyennement convaincantes et il est dommage de ne pas avoir profité de cet opus pour réintégrer les voix françaises réussies des précédents épisodes.
Conclusion : Au final, Kingdom Hearts Dream Drop Distance se révèle être un excellent jeu en proposant du contenu varié, le tout couplé avec une musique entrainante et des graphismes somptueux. Une fois encore, le mélange des univers de Disney et Square Enix fait merveille. Ambiance impressionnante, effets 3D réussis, prise en main optimale et surtout, durée de vie à rallonges, le nouveau Kingdom Hearts sur Nintendo 3DS, tient vraiment toutes ses promesses.
[ARRIVAGE] Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance sur 3DS
Ce matin j’ai eu l’immense chance de recevoir de la part de tonton Nintendo : Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance, créée tout particulièrement pour la Nintendo 3DS ! Le titre de Square Enix regorge de nouveaux mondes et d’éléments de gameplay entièrement inédits ! De quoi surprendre et réjouir les fans de « Kingdom Hearts » comme les néophytes !
Square Enix et Disney collaborent à nouveau pour nous présenter un nouvel épisode de la saga épique et très appréciée des action RPG qui caractérisent le style particulier qui leur est propre, mais cette fois-ci en 3D spectaculaire.
Kingdom Hearts 3D sur Nintendo 3DS propose une histoire pleine de surprises où vous retrouverez vos personnages Disney favoris dans des univers impressionnants à explorer et des éléments de gameplay inédits qui pimentent l’aventure. Les très appréciés Mickey, Dingo et Donald ou encore Pinocchio et Claude, le bossu de Notre Dame sont présents dans ce jeu. Les fans inconditionnels et les nouveaux venus ne seront pas déçus par l’aventure hors du commun que leur réserve Kingdom Hearts 3D.
Vous rejoindrez deux héros, Sora et Riku qui seront mis à l’épreuve par le Roi Mickey et le sorcier Yen Sid. Une terrible menace pèse sur le monde et les héros vont devoir passer l’épreuve de la Maîtrise pour prouver leur valeur et faire face aux difficultés qui les attendent. Pour ce faire, ils devront parcourir le domaine des rêves plus connu sous le nom de Mondes endormis et faire face aux dévoreurs de rêves et ainsi délivrer ces royaumes du joug de l’envahisseur.
Le gameplay propose un habile mélange d’action pure et de combats à l’épée combinés à la profondeur d’un grand RPG. Explorez l’univers en 3D et déchaînez des combos dévastateurs grâce à la redoutable Keyblade, faites tomber des murs pour déchaîner des attaques dévastatrices et tourbillonnez autour de gros ennemis si vite qu’ils ne verront plus que des étoiles autour d’eux.
Le jeu apporte une profondeur inédite au gameplay grâce aux bienveillants Mangeurs de rêves qu’on connait aussi sous le nom d’Esprits. Vous pouvez les recruter, les dresser à l’aide de l’écran tactile et jouer avec eux dans le monde réel grâce aux objectifs extérieurs de la Nintendo 3DS. En créant un lien solide avec eux, les Esprits viendront vous prêter main forte au combat, en combinant leur forces aux vôtres pour réaliser toutes sortes de mouvements spéciaux.
En ajoutant une généreuse pincée de magie Disney à un monde de rêve envoutant on obtient Kingdom Hearts 3D, une exclusivité Nintendo 3DS.
Pour de plus amples informations sur le jeu, veuillez consulter http://www.kingdomhearts3dgame.com
[TEST] Atelier Meruru : The Apprentice of Arland sur PS3
Atelier Meruru est le troisième chapitre de la série RPG Atelier, développée par le studio Gust. Le titre est toujours une exclu PS3 et met en scène une nouvelle héroïne, tout en conservant les deux protagonistes des opus précédents.
Scénario : Pour la troisième fois consécutive, Gust nous renvoit au royaume d’Arland pour mener une nouvelle apprentie alchimiste jusqu’au sommet de cet art. Épaulée par les deux héroïnes précédentes, Rorona et Totori qui ont subi une étonnante anomalie temporelle, Meruru devra à nouveau faire tourner son commerce d’alchimie en répondant aux besoins de ses clients, en partant à la chasse aux ingrédients et en affrontant de sérieux adversaires.
Graphismes : Le cel-shading réussit toujours autant aux nymphettes, aux éphèbes et aux monstres mignons qui peuplent l’univers rose bonbon des Atelier. La modélisations des personnages se révèle plus aboutie, et les décors moins vides qu’auparavant, mais le framerate en subit violemment les conséquences, chutant parfois assez bas !
Jouabilité : Atelier Meruru révolutionne le genre avec l’intégration d’éléments de gestion au cœur de son gameplay ouvrant de nouveaux horizons à la série. Au fur et à mesure des nombreuses quêtes, vous accumulez des points qui vous permettent d’effectuer différentes tâches politiques, comme veiller à la prospérité du royaume, créer des bâtiments, des commerces, vous donnant ainsi accès à de nouvelles zones de la carte du monde. Profonds, et bien intégrés au principe du développement du royaume d’Arls, les mécanismes de l’alchimie possèdent largement de quoi charmer à nouveau les fans de gestions des ressources. Les didacticiels sont clairs et la complexité du gameplay est amenée progressivement. Atelier Meruru adopte un système de combat au tour par tour pendant lesquels vous dirigez 3 personnages. Chacun possède ses propres compétences et peut utiliser l’alchimie durant les combats. Un nouveau système de combos vient dynamiser les affrontements.
Durée de Vie : S’il faut compter environ un peu plus d’une vingtaine d’heures pour permettre à la princesse Meruru de réaliser sa mission, le jeu ne s’arrête pas là une fois cet objectif réussi. En effet, notre héroïne peut continuer à développer son royaume afin d’accéder aux autres zones du jeu, dont certaines avec des ennemis vraiment très difficiles à vaincre. Il faut savoir que le titre dispose de 30 fins différentes, ces dernières variant en fonction des affinités développées avec les personnages et les quêtes réalisées, ce qui laisse présager une excellente durée de vie pour les plus curieux qui souhaitent tout voir.
Bande Son : Les thèmes sont souvent accrocheurs et se rapportent parfaitement à l’ambiance sonore de cet épisode qui s’avère particulièrement réussie. Contrairement aux précédents épisodes, Atelier Meruru offre un résultat plus que convaincant avec une pléthore de nouvelles musiques de bonne qualité tout au long de l’aventure. Mais la grande nouveauté vient surtout des musiques illustrant les combats, des sonorités qui plongent intégralement le joueur dans le feu de l’action. A savoir que les textes sont uniquement en anglais, mais les voix par défaut dans la langue de Shakespeare peuvent être mises en japonais.
Conclusion : Au final, si vous avez aimé les deux précédents volets, cette conclusion à la trilogie d’Arland vous plaira. On y retrouve tous les personnages marquants des précédents épisodes et c’est certainement le meilleur opus des trois. Mais si vous n’avez pas accroché au principe de la série, que son système de combat vous endort et que son univers super mignon vous donne des boutons, ce n’est pas Meruru qui vous convaincra.
