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L’Oncle Picsou Fête ses 70 ans !!!
Né sous la plume du dessinateur Carl Barks en 1947, l’oncle Picsou fête cette année son 70ème anniversaire. Pour l’occasion, Super Picsou Géant sort le grand jeu avec un numéro qui vaut son pesant d’or ! Sortie depuis le 30 Octobre, ce Hors-série Collect’Or pèse plus de 700g et se présente sous la forme d’une encyclopédie de plus de 400 pages en 70 entrées afin de tout connaître de ce cher Balthazar Picsou… sa première apparition en BD, son caractère, ses origines, le Klondike, les secrets de son coffre-fort, son sou fétiche, son esprit d’aventure seront au programme… et bien évidemment, beaucoup de pages de bande-dessinée et d’histoires sur ses créateurs… Bref, le bouquin nous dira tout, ♪♫ tout, ♪ tout ♫ sur le canard le plus célèbre de Donaldville pour la modique somme de 7,90 €
Ce Super Picsou Géant est mon livre de chevet depuis le jour où je l’ai reçu ! C’est une vraie mine de souvenirs et à chaque page tournée, ce magnifique ouvrage fait revivre le petit garçon qui sommeille en moi… C’est un vrai plaisir de se replonger dans les aventures de l’oncle Picsou. <3
[CRITIQUE] PACI – Calais
Dans Paci, une trilogie dont voici le tome 2, Vincent Perriot raconte l’histoire de Pacifique, un homme qui, alors qu’il vient à peine de sortir de taule, est contacté par son ancien employeur pour reprendre son job de livreur de drogue…
Synopsis : Des mois ont passé. Paci et Miguy sont à Calais. Elle a un boulot qu’elle déteste, avec un patron trop collant et raciste. Elle s’est mise à boire un peu trop. Elle aime Paci, mais ses retours tardifs et ses absences la font souffrir. Il travaille dans une boîte de nuit. Enfin, c’est ce qu’il dit. En vérité, il est de retour dans le business de la drogue, sous les ordres d’Ashram, son ancien patron. Il a un but, mais il ne peut en parler à personne. Pas même à l’amour de sa vie. Trop dangereux…
Ce que j’en pense : Malgré ses bonnes résolutions, Paci semble s’être fourré dans une galère pas possible. En effet, on fait un bond dans le temps et on le retrouve en train de trimer pour son ancien Boss dans le milieu de la drogue… Reste à deviner comment il a pu en arriver là… Mise à part cette interrogation, on constate que le pire reste à venir… Fidèle au premier tome, le dessin fourmille de détails et l’ambiance créée par Isabelle Mercier apporte une vraie crédibilité tout en donnant du « peps » au récit de Vincent Perriot. Bref, une réussite.
[CRITIQUE] Mermaid Project – Episode 3
Mermaid Project est une série imaginée par Leo, Corine Jamar et Fred Simon. Cet épisode 3, dans la lignée des 2 précédents opus, continue de nous transporter dans un futur proche bouleversé par des manipulations génétiques, des changements climatiques, politiques et économiques… Qui a dit fiction ?
Synopsis : L’inspectrice Romane Pennac et El Malik, son coéquipier, poursuivent leur enquête sur les manipulations génétiques clandestines auxquelles la société Algapower se livre. Leurs expéditions dans les laboratoires New-Yorkais se terminent tragiquement après la mort du dauphin Delph qui était capable de communiquer avec eux. Leurs pistes les conduisent à Rio où travaille désormais le propre frère de Romane chez Algapower. Ils apprennent alors que les expérimentations de l’entrepise dépassent de loin l’expérimentation animale, et que leur propre famille y est impliquée bien plus qu’ils ne le pensaient…
Ce que j’en pense : Ce troisième volet de Mermaid Project continu dans sa lancé en nous proposant un grand polar d’anticipation dans une bande dessinée qui donne à réfléchir ! Le travail graphique de Fred Simon est d’une grande lisibilité, fourmille de détails et apporte une vraie crédibilité à ce futur plus que proche. Le découpage, sans « ornement », s’avère aussi fluide que la narration de Léo et Corine Jamar. Sous la trame en apparence classique de l’album se cache un travail d’orfèvre, une histoire redoutablement prenante et efficace dans un monde qui pourrait être le nôtre si les dérives que l’on connaît ne s’arrêtent pas. Mermaid Project est l’une des série les plus étonnante et passionnante du moment. Je vous recommande chaudement de vous y intéresser !
[CRITIQUE] Amazigh
Amazigh, « homme libre » en langue berbère, est une histoire vraie sur le vécu d’un jeune clandestin. Cet homme, c’est Mohamed Arejdal, né en 1984 dans le sud du Maroc, qui à 17 ans, tente une traversée vers les Canaries. Son récit est mis en images par Cédric Liano et est publié aux éditions Steinkis.
Synopsis : Mohamed, jeune Marocain, entreprend clandestinement, comme tant d’autres, le voyage vers l’Europe. Cette traversée, si elle échoue, n’en est pas pour autant un drame, et ce qui lui apparaît d’abord comme un cauchemar (traversée périlleuse, arrestation, évasion, prison, expulsion et retour au Maroc) pourrait même le conduire vers un rêve… Car ce n’est pas un retour à la case départ. Cette expérience provoque une prise de conscience, et Mohamed va reprendre ses études, intégrer une école d’art et peu à peu émergera l’artiste aujourd’hui reconnu internationalement.
Ce que j’en pense : À mi chemin entre le documentaire et le récit initiatique, Amazigh nous transporte dans un album touchant. Le dessin en noir et blanc et aux nombreux dégradés de gris contribue grandement à l’immersion de cette « autobiographie » au témoignage si poignant ! À lire de toute urgence…
[CRITIQUE] Lune l’Envers
Lune l’envers est un one shot signé Blutch, racontant l’histoire de Lantz, auteur à succès en manque d’idées et qui se laisse envahir par le doute…
Synopsis : Lantz est dessinateur de BD,… et c’est lui qui a imaginé Le Nouveau Nouveau Testament, best-seller dont dépend l’économie entière. Mais aujourd’hui, dans le futur, là où l’histoire commence, Lantz est en panne d’inspiration et le nouvel album est au point mort. Rongé par le doute, il ne sait plus ce qu’il veut, et ses nombreuses frustrations le rendent misérable. Vie de bureau, usine, pressions en tout genre de la hiérarchie, des femmes, des responsabilités que l’on s’impose… Lantz nous renvoie à notre quotidien. Réussira-t-il à trouver une voie de sortie honorable ?
Ce que j’en pense : Lune l’envers est un album assez troublant qui parle de l’amour et de ses contrariétés, de cette aliénation qu’est le monde du travail, mais aussi du temps qui passe et de l’angoisse du vieillissement. Ici, l’auteur s’amuse avec ses personnages à travers des allers-retours temporels dans un récit qui entremêle le drame et l’humour, l’expression d’un mal être permanent et dont la fantaisie est servie à merveille par des graphismes sombres… aux couleurs fades…