UN JOUEUR... mais pas que... ;)

J’annonce ! Si vous ne deviez acheter qu’un seul jeu cette année, arrangez-vous pour que ce soit Dishonored, le dernier bébé de Arkane Studios et de Bethesda Softworks ! Pourquoi ?! C’est simple…  C’est le jeu de l’année 2012 ! Voilà ça, c’est fait !… Maintenant passons au test ! 

Scénario : Dishonored est un jeu d’action immersif en vue subjective où vous incarnez l’ancien garde du corps de l’Impératrice, injustement accusé du meurtre de celle-ci. Mû par la vengeance, vous devenez un assassin de premier ordre, dont on ne connaît que le masque inquiétant que vous ne quittez jamais. Dans cet univers infesté par la peste, où le gouvernement maintient son oppression grâce à d’étranges technologies, la vérité sur votre trahison est aussi trouble que les eaux qui entourent la ville. Les choix que vous faites détermineront l’avenir du monde, mais quoi qu’il puisse arriver, vous pouvez tirer un trait sur votre ancienne vie…

Graphismes : Dishonored possède un charme fou ! Visuellement magnifique, le titre d’Arkane Studios fait énormément penser à une peinture inachevée. Le monde créé par l’équipe de Harvey Smith mélange à merveille Angleterre victorienne, univers Steampunk, industrialisation rétro-futuriste à outrance et magie. Le résultat, c’est Dunwall, une immense capitale insulaire dévaster par la peste au design très fortement inspiré d’un Londres du 19ème siècle. Pour peupler son univers sombre, le jeu offre une galerie de personnages expressifs, aux visages marqués par les années et tous dotés d’animations réussies. On doit d’ailleurs la Motion Capture à Quantic Dream. Malgré l’épidémie de peste qui sévit, les rues de Dunwall sont loin d’être vides. Les gardes vaquent à leurs occupations, les rats attendent leur prochaine victime, et les malades errent tels des zombies attendant leur proie. Un bonheur visuel mes amis !

Jouabilité : Le gameplay de Dishonored est un de ses plus grands atouts. Il offre une maniabilité irréprochable et une expérience de jeu basée sur les combats ou l’infiltration. Vous pouvez privilégier l’ombre et le silence pour éliminer vos ennemis ou, bien au contraire, foncer tête baissée, l’arme au poing, pour semer la mort et le chaos. Attaque au corps à corps en vue subjective, tir ou utilisation de pouvoirs, à vous de choisir votre stratégie et de définir votre style de jeu. D’autant que l’univers du jeu s’adapte à vos actions et modifie les missions en conséquence. L’une des originalités du titre de Bethesda repose bien évidemment sur son expérience de jeu qui mélange avec intelligence le tir classique et les pouvoirs surnaturels. Vous pouvez ainsi vous téléporter, arrêter le temps, orchestrer des exécutions surnaturelles… Voire posséder des créatures vivantes.

Durée de Vie : Comptez environ une vingtaine d’heures pour tous ceux qui accepteront de rentrer dans cette ambiance inoubliable ! À savoir qu’une approche sanguinaire fera grandement chuter le temps de jeu et le risque d’avoir un goût amer se fera sentir lorsque viendra le temps du dernier acte. Chaque quartier se divise en zones et on peut multiplier les allers-retours pour aider certaines personnes ou simplement trouver les nombreux items disséminés un peu partout. De l’argent et des objets précieux pour améliorer son équipement, des runes pour développer ses pouvoirs, des charmes renforçant les aptitudes, de la nourriture, des munitions, des fioles… il y a une dimension exploration et une exploitation de la verticalité qui se révèlent vraiment plaisantes. Une fois Dishonored terminé, on n’a qu’une seule envie : recommencer pour tester une nouvelle approche et de nouvelles techniques… Difficile d’en dire plus, sans gâcher le plaisir de tester par soi-même les possibilités du jeu et de découvrir que l’idée particulièrement tordue que l’on vient d’avoir fonctionne parfaitement. Enfin, l’absence d’un mode multijoueur ne se fait pas ressentir tant la rejouabilité fait figure de référence.

Bande Son : L’ambiance de Dishonored est lourde et l’atmosphère agressive. La musique est quasi inexistante et seule une légère mélodie viendra accompagner de temps à autre le bruit des vagues, des rats et des sabres qui s’entrechoquent. Les voix françaises des protagonnistes sont d’excellentes qualité, malgré leur côté un peu cliché !

Conclusion : Comme annoncé dans l’introduction du test, Dishonored réussit un sans faute, se mettant haut la main au niveau des attentes qu’il a suscitées tout au long de son développement. Ce jeu est une merveille de gameplay et de plaisir de la découverte dans une ambiance extraordinaire ! C’est un véritable régal que de se plonger dans les méandres de Dunwall et de redécouvrir chaque niveau selon la manière dont on choisit de l’aborder. Merci à Arkane Studios et à l’éditeur Bethesda Softworks pour cette aventure inoubliable ! Je n’avais pas autant kiffé un jeu depuis Bioshock !