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[TEST] Defiance sur XBOX 360
Développé et édité par Trion Worlds, Defiance est le tout premier TPS-MMO sur XBOX 360. Le titre ne nécessite pas d’abonnement supplémentaire et il est lié à la série TV qui passe chaque mardi soir en exclusivité sur la chaine SyFy. Les deux équipes (Syfy et Trion Worlds) ont travaillé en étroite collaboration pour proposer aux téléspectateurs et aux joueurs une expérience vraiment unique où l’univers du jeu et de la série télévisée s’influencent mutuellement ! 
Scénario : Defiance se déroule sur notre bonne vieille planète et plus précisemment dans la baie de San-Francisco, complètement dévastée par la guerre que se livrent humains et aliens. Dans cet univers post-apocalyptique vous incarnerez donc un Pillarche ! Un quoi ? Un PILLARCHE ! Ah ok… mais c’est quoi exactement ? Le pillarche est un maître de la survie, du combat, du pistage et surtout un spécialiste dans la récupération de précieux fragments de minerais et de technologie extraterrestres. Ces débrits, éparpillés un peu partout sur Terre, proviennent de la destruction des arches planétaires votanes en orbite qui encerclent notre planète ! Travaillant pour le compte de Von Bach Industries, vous disposerez d’un dispositif EGO. Et croyez moi, cette nanotechnologie extraterrestre, implantée dans votre corps, vous fournira des compétences qui vous seront bien utiles pour mener à bien vos missions ! 
Graphismes : L’univers post-apocalyptique du titre de Trion Worlds est assez bien retranscrit. La carte est vaste et il est très plaisant de se déplacer seul (ou entre pote) dans ce monde ouvert où les environnements chaotiques, dû à la guerre, nous immergent complètement sur ces terres désolées ! Les différents personnages du jeu sont plutôt bien modélisés et les animations sont très réussies ! Hormis quelques bugs par ci par là, le tout est assez fluide pour un MMO sur console et ce malgré les gros rassemblement de joueurs !
Jouabilité : La prise en main est instinctive et on dirige notre Pillarche façon TPS (Gears of War, Dead Space,…e tutto il resto…). Mais avant de commencer cette incroyable aventure, il convient comme tout bon MMO qui se respecte de créer son personnage afin de se distinguer des autres joueurs dans cet univers impitoyaaaaableee ♫♪. Pour cela nous avons à disposition deux choix de races : les Humains et les Irathiens. Il faudra ensuite choisir sa classe (vétéran, survivant, paria ou bien mécano), son apparence ainsi que son nom (Jean Némard pour ma part). Une fois cette étape passée, nous voici donc propulsé dans ce qui reste de la baie de San-Francisco ou nous devrons rejoindre et affronter des milliers d’autres joueurs en ligne. Mais à vous de voir si vous préférez chasser la technologie extraterrestre, seul ou accompagné. L’arsenal mis à disposition est assez consistant et nombreux sont les pouvoirs spéciaux à débloquer au fur et à mesure de votre progression. Et croyez moi, ils vous seront très utiles pour survivre aux combats massifs qui vous attendent ! À noter que l’interface et la gestion de l’inventaire sont bien pensées et que l’utilisation des véhicules tout-terrain se fait tout naturellement.
Durée de Vie : Sachant qu’il sagit d’un MMO, vous pouvez vous doutez que Defiance vous scotchera devant votre écran pendant de très nombreuses heures ! Et en effet, il y a de quoi faire les amis… Hormis la quête principale et la tonne de missions annexes éparpillées un peu partout sur la map, vous pourrez participer à de nombreux défis afin de comparer votre score à celui des autres joueurs. De plus, le concept unique de la série Tv Defiance, interagit avec le jeu éponyme, vous donnant la possibilité de modifier le cours de celle-ci. Mais, mais, mais, ce n’est pas tout… La seconde originalité du titre réside dans les retombées d’arches qui sont en faite des débrits de vaisseaux aliens détruit dans l’espace et qui retombent sur Terre tel des météorites. Aléatoirement, ces évènements apparaissent dans de grands cercles de couleur rouge sur votre carte et permettent de regrouper un maximum de joueurs au même endroit afin de repousser les attaques extraterrestres afin de récupérer la rare et précieuse technologie extraterrestre. Avec tout ceci, autant dire que la durée de vie du soft est plus que conséquente… Qui a dit jeu sans fin ?? 
Bande Son : Les thèmes musicaux sont ni bons, ni mauvais… Les doublages français sont plutôt corrects. Quant à notre Pillarche,… Il est muet le bougre… 
Conclusion : Ne jouant quasiment jamais aux MMO, j’ai vraiment été séduit par celui ci. Au point que le titre de Trion Worlds m’a donné envie de regarder la série diffusée sur SyFy afin de vivre cette expérience unique et surtout inédite où l’univers du jeu influence la série télévisée et inversement ! Mis à part ça, la réalisation technique est assez bonne, la prise en main instinctive et la durée de vie est MONSTRUEUSE ! Bref, achetez le, l’expérience vaut vraiment la peine d’être vécu. Allez j’y retourne !
[TEST] Spec Ops : The Line sur XBOX 360
Spec Ops : The Line est enfin disponible ! Développé par Yager, le jeu propose un concept relativement sympathique et inédit, où vos décisions seront aux centres de l’aventure. Le titre de 2K Games comprend un scénario solo intense qui emmènera les joueurs au cœur d’un Dubaï dévasté par une série de tempêtes de sable cataclysmiques qui l’ont coupé du reste du monde. Bon, c’est bien beau tout ça,… mais est-ce que Spec Ops : The Line apporte quelque chose de vraiment nouveau aux jeux de tirs militaires ? Réponse dans ce test !
Scénario : Ravagée par des tempêtes de sable cataclysmiques, la ville est en train d’être absorbée par le désert. Laissée à l’abandon, elle est devenue un no-man’ s-land pour les réfugiés et les criminels.
Tandis que les civils fuyaient la ville désolée, le colonel John Konrad de l’armée américaine et le 33e régiment d’infanterie restèrent pour protéger ceux qui n’avaient pas la force de partir.
Sans aucun contact avec Dubaï, tout le monde crut à la mort de Konrad et de ses hommes, jusqu’au jour où l’on repéra un signal de détresse. Dans la peau du capitaine Walker, vous prenez la tête d’une escouade de forces spéciales pour infiltrer cette zone sinistrée et dangereuse, afin de retrouver les survivants.
Sur place, vous et vos hommes découvrirez la folie – un monde brisé, à cause des erreurs de grands hommes. Vous devrez affronter un ennemi que vous n’avez jamais rencontré auparavant : des frères d’armes prêts à accepter les conséquences de leurs actes. Vous ferez l’expérience de la ligne,… cette ligne qui tient à un fil et qui sépare une mission officielle d’un devoir moral.
Graphismes : Spec Ops : The Line bénéficie de graphismes plutôt réussis avec un vrai travail sur la lumière et sur la diversité des décors que l’on traverse tout au long de l’aventure ! Dubaï offre des paysages originaux et parfois grandioses tout en proposant une vision de fin du monde très réussie et des environnements très variés. L’apparence physique de nos trois soldats évolue au fur et à mesure des chapitres. On constate qu’ils portent de plus en plus de stigmates suite aux divers affrontements et la douleur se lit sur leur visage.
Jouabilité : La prise en main est immédiate est globalement efficace, les gunfights nerveux et accrochés, offrent de superbes séquences d’action. Si l’IA n’est pas totalement irréprochable, le comportement des ennemis mais aussi de ses coéquipiers (auxquels on peut donner des ordres succincts comme éliminer une cible précise) est suffisamment réaliste pour ne pas venir gâcher le plaisir de jeu. L’interaction avec le décor est omniprésente puisqu’il est possible de se cacher derrière quasiment n’importe quel élément ou de passer rapidement de l’un à l’autre. Il vous suffira donc d’appuyer sur le bouton A pour que votre soldat se mette accroupi derrière un canapé, un bloc de béton, ou de laisser appuyer ladite touche afin de courir directement vers la cachette la plus proche. Ca n’a l’air de rien mais sachez que cette possibilité fait en grande partie la force du titre. De plus, l’adversaire n’hésite pas à venir nous chercher ou à exploser le décor si celui-ci s’avère destructible.
Durée de Vie : Comptez environ 8-9 heures pour boucler une aventure qui enchaîne les phases de combats avec une bonne de dose de variété. Le mode multijoueur propose des variations sur trois modes de jeu (match à mort, match à mort en équipe et réalisation d’objectifs) ainsi qu’un système d’évolution des personnages permettant des débloquer des classes (5), des spécialisations ainsi qu’un arsenal complet. Mais pour ceux qui réussiront à se projeter dans la tête du capitaine Walker, ceux qui le suivront jusqu’au fond du terrier et creuseront pour exhumer les différentes fins, ceux-là profiteront d’une expérience unique, marquante, d’un aperçu de ce que peut donner le jeu vidéo lorsqu’il sort des sentiers battus.
Bande Son : Spec Ops : The Line n’est pas un jeu de guerre qui prend la chose à la légère. Le but avoué de Yager est de créer un vrai malaise chez le joueur, le mettant face aux horreurs d’un conflit armé et la bande sonore donne l’occasion de vous imprégner de cette ambiance aride dont jouit le titre ! Le doublage français et la bande originale du jeu sont suffisamment convaincants pour apporter un vrai plus au titre. Du très bon boulot !
Conclusion : Si Spec Ops : The Line ne constitue pas une date dans le monde du jeu vidéo, le résultat final est difficilement critiquable. L’ambiance, la mise en scène et le scénario laisseront indéniablement des traces dans l’esprit du joueur ! Le pari était risqué et François Coulon et son équipe l’ont relevé haut la main.
Préparez-vous à prendre quelques claques ! 
