[CRITIQUE] Sorcelleries – Le Ballet des Mémés

Teresa Valero signe avec « Sorcelleries » son premier scénario de bande dessinée après avoir fait ses preuves dans l’animation, son autre passion. Elle collabore sur cette série humoristique de chez Dargaud avec le dessinateur Juanjo Guarnido. ;)

Synopsis : Trois sorcières, Fébris, Brygia et Sortilega qui vivent dans la même vieille maison, reçoivent par erreur un bébé issu d’une plantation de choux dirigée par la fée Titania… Ce bébé fée, Hazel, va bousculer leur vie surtout que débarquent à l’improviste leur cousine Panacea et son abruti de mari, Rex ainsi que sa fille Hécate. Incarnation du monde moderne et de ses dérives, Rex ne comprend pas qu’aucun poste de télévision ne soit présent dans la maison et décide alors d’imposer le petit écran dans la vie des sorcières dépassées ! Pendant ce temps Titania, la reine des fées, tente de retrouver la trace de Hazel sans savoir que celle-ci est hébergée chez des sorcières, ennemies héréditaires des fées…
Mais tous se préparent à la grande fête de Walpurgis qui réunit le gratin des créatures de l’autre monde dont les fées et les sorcières !

Ce que j’en pense : Ce premier album, présente les personnages et le cadre de la série. Nous entrons ainsi dans le quotidien de trois sorcières « vieilles filles », dont la vie consiste essentiellement à se chamailler. Mais tout sera bouleversé avec le retour inattendu de leur nièce, qui était partie vivre dans le monde des humains. Elle en ramène d’ailleurs un mari et une fille complètement déjantés, qui détonnent dans le monde ancien des sorcières. Le mari gros balourd au sourire « Colgate » veut imposer son paradis de la société de consommation, dans un monde qui ne connaît même pas ce mot. Les auteurs jouent donc sur l’humour de décalage, sur la confrontation de deux mondes qui n’ont pour ainsi dire rien en commun. Sorcelleries – Le Ballet des Mémés, est un savant cocktail d’humour, de tendresse avec une dose d’ironie sur notre société pour cette série grand public. Une occasion de se moquer du monde moderne et de ses dérives, épinglant au passage la médiatisation à outrance et le règne de la consommation. 8)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

design downloaded from free wordpress templates | free Hd wallpapers | free website templates download