[CRITIQUE] Le Fléau Vert

Illustrateur et story-boarder dans l’audiovisuel, Michaël Sanlaville a fait ses débuts dans la bande dessinée avec son complice et ami Bastien Vivès, avec qui il a réalisé Hollywood Jan chez KSTR en 2008. L’année suivante, toujours chez KSTR, il signe Rocher rouge avec Eric Borg. On retrouve aujourd’hui, l’auteur-dessinateur en solo, s’adressant aux jeunes adultes (déconseillé aux mineurs d’âge toutefois) avec un scénario de divertissement de « série Z » dans une BD intitulée le fléau vert

Synopsis : Surgie de nulle part, une plante dévoreuse et proliférante anéantit tout être humain trouvé sur son passage, si rapide et envahissante qu’elle vient bientôt à bout de toute l’humanité. Toute ? Non ! Car dans ce paysage de désolation, un petit groupe a réussi à survivre en colonisant la partie supérieure d’une haute cheminée d’usine hors de portée du fléau vert, comme le découvre Murphy sauvé in extremis de ses assauts. Mais la communauté est déconcertante : excepté Abdou, un enfant black exubérant, il n’y a là que des femmes, organisées en secte féministe délirante. Murphy comprend bientôt qu’on cherche à le cantonner au rôle de mâle reproducteur. Après avoir subi une injection d’hormone stéroïdienne de synthèse, qui le rend temporairement insatiable, Murphy décide de s’enfuir, avec Abdou et quelques séduisantes réfractaires…

Ce que j’en pense : Un doigt de Frankenstein, un soupçon de Mad Max, une grande dose de fin du monde et énormément d’humour voici ce que nous propose Michaël Sanlaville dans Le Fléau Vert. Ambiance potache et « série Z » garantie ! Le mythe du dernier homme n’est certes pas une nouveauté, mais son traitement ici est tellement déjanté et justifié, que la lecture se fait savoureuse de bout en bout.  :D

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