UN JOUEUR... mais pas que... ;)

Après un premier opus sorti en 2007 qui a agréablement surpris les joueurs par son ambiance et son style, Jackie Estacado et son Darkness reviennent dans The Darkness II. La licence du comics The Darkness passe de Starbreeze à Digital Extremes mais toujours édité par 2K Games !

Scénario : Nouveau parrain de la famille Franchetti depuis maintenant 2 ans, Jackie Estacado était parvenu à contenir en lui le Darkness, un démon qui lui avait donné des pouvoirs lui permettant d’obtenir la vengeance du meurtre de sa petite amie Jenny. Au cours d’un diner bien accompagné, les Franchetti se font attaquer et Jackie se retrouve au sol entre la vie et la mort. Pour survivre, il laisse resurgir le Darkness qui se fera ensuite un plaisir de torturer son esprit à mesure qu’il assouvira ses envies.
Jackie va alors être pris dans une descente aux enfers où la réalité n’est plus aussi évidente. Se fait-il manipuler par le Darkness ? Peut-il lui faire confiance ? Peut-il le contrôler ? Apparemment, la Confrérie ne semble pas être de cet avis. Cette organisation estime que Jackie n’est pas digne d’être le nouvel hôte d’une telle puissance et va tout faire pour la récupérer…

Graphismes : Contrairement au premier volet, The Darkness II, bénéficie de graphismes en cel-shadding, officiellement pour rapprocher l’esprit graphique du jeu à son univers original, celui du comics dont il est inspiré. En plus de donner une vrai personnalité graphique au jeu, ce style a permis à l’équipe de développement de se lâcher un peu coté gore, avec démembrements, arrachages d’organes divers et variés ou bon vieux empalements des familles. Bref, visuellement, The Darkness II est une réussite !

Jouabilité : La prise en main est simple et immédiate rendant le contrôle de Jackie très agréable dès le départ.
Le gameplay de The Darkness II repose en grande partie sur l’utilisation de quatre membres. En plus de ses deux bras, Jackie est affublé de deux tentacules qui lui offrent la possibilité d’effectuer diverses actions très sanglantes. Le tentacule de droite lui permet de violemment gifler l’ennemi alors que celui de gauche peut attraper tout un tas d’objets pour les projeter violemment. En attrapant un tuyau, on pourra ainsi empaler allègrement l’adversaire alors que le couvercle d’une poubelle le décapitera sans mal. Le jeu va beaucoup plus loin dans les effets gores puisque les tentacules permettent également de mettre à mort tous ceux qui veulent du mal à Jackie. Et le titre y va de bon coeur avec des corps découpés en deux, des têtes arrachées, des colonnes vertébrales sorties de leurs enveloppes corporelles ou bien encore des tentacules qui viennent traverser de part en part des pantins désarticulés, que l’on pourra ensuite balancer comme de vulgaires morceaux de viande. Et pour récupérer de la vie, Jackie doit constamment arracher le cœur des cadavres. Vous l’avez compris… The Darkness II ne fait pas dans la finesse…

Durée de vie : Terminer le mode solo une première fois ne demande que 6 ou 7 heures en fonction de la difficulté choisie mais l’aventure de s’arrête pas là. Entre les 29 reliques à trouver et toutes les compétences à acheter il faut passer par une deuxième session de campagne. Il sera possible de rejouer uniquement un chapitre précis ou encore de recommencer entièrement le solo, dans les deux cas en gardant les acquis de la première partie. La rejouabilité se fait avec un grand plaisir, le second passage étant encore plus jubilatoire. Un mode vendetta jouable en solo ou en mulitjoueur en ligne complète parfaitement l’aventure principale. Totalement orienté coopération il propose une nouvelle campagne d’environ deux heures trente jouable avec quatre personnages différents dotés chacun de pouvoirs uniques provenant du darkness. Pour ne rien gâcher de la fête des missions annexes viennent encore s’ajouter à cette nouvelle aventure. Si le joueur souhaite booster à fond les pouvoirs de chacun il pourra compter sur quelques heures de jeux supplémentaires. Complet et jouissif, The darkness II est un moment de jeu unique.

Bande son : Le doublage est excellent et l’ambiance sonore de manière générale apporte énormément à l’immersion. De plus, le jeu a le bon goût d’offrir une option V.O sous-titrée !

Conclusion : The Darkness II un FPS très basique qui ne révolutionnera pas le genre… Non j’déconne !
The Darkness II se démarque des autres FPS à plusieurs niveaux : sa patte graphique, son univers unique, l’originalité qu’offre son gameplay, la personnalité de son héros et… et… et… le Darkness… Digital Extreme n’a pas bâclé son boulot et a su respecter l’œuvre originale de laquelle le titre est issu. The Darkness II mérite vraiment que l’on se penche dessus (en gore et en gore) et vous trouverez assurément votre bonheur dans cette suite qui ne nécessite pas d’avoir joué au précédent volet pour être appréciée.

Ma note : 18/20