UN JOUEUR... mais pas que... ;)

Février 2011. Rappelez-vous. Un trailer se répandait sur le net avec la rage d’une morsure de zombie. Un nom : Dead Island. Sorti de nulle part, ce jeu d’action/zombifique venait de laisser une marque indélébile chez nous, joueurs du monde entier ! Quelques mois plus tard, la réalité est-elle à la hauteur du buzz ?

Scénario : L’histoire du jeu vous transporte loin des côtes sur une île paradisiaque du nom de Banoi. Cette île touristique va devenir un enfer pour touts ceux s’y trouvant puisque un mystérieux virus va tuer la plupart de la population local. Les quelques survivants vont tout faire pour sortir de ce cauchemar…

Prenez un chewing-gum Emile... si si... j'insiste

Graphismes : Dead Island  s’appuie sur un moteur graphique suffisamment convaincant pour assurer une bonne immersion du joueur dans son univers zombiesque, mais offre aussi un moteur physique assez performant pour permettre de gérer les exigences d’un combat rapproché à la clef anglaise et du lancé de maillet à travers les tronches.

Attention chérie... ça va couper !

Jouabilité : Dead Island cache particulièrement bien son jeu. Il ne s’agit pas ici de combattre du zombies à foison. Cela fait partie du jeu, mais le titre propose aussi, entre autre, de personnaliser son personnage (choisi selon ses capacités) par le biais d’un arbre de compétences, de créer ses propres armes, de gagner de l’XP, de résoudre des quêtes, etc… La prise en main reste à apprivoiser, mais cela ne devrait pas poser de problème à la majorité des joueurs.

Short de bain OK ! Tuba OK ! Poussez-vous je plonge !

Durée de Vie : La quête principale vous occupera le temps qu’il faut pour vous rassasier mais le titre comporte également une multitude de quêtes annexes facultatives. Passer à côté vous privera de quelques moments incroyables mais ne vous gâchera pas le plaisir. Si vous souhaitez cependant toutes les faire, alors je ne peux que vous souhaiter bon courage car si dans l’ensemble le jeu est très dur, certaines quêtes vont vous faire arracher quelques touffes de cheveux. Vous êtes prévenu. Heureusement le mode coopération en ligne est accessible simplement et à tout moment. Si un joueur se trouve à proximité il pourra vous rejoindre et inversement. Pratique et cette possibilité décuple l’expérience dans le jeu tout en facilitant la progression.

Pardon monsieur ?! Y aurait-il un Carglass dans le coin ?

Bande Son : La bande son joue la carte de la diversité et sait alterner des thèmes nerveux et d’autres plus paisibles. Les voix anglaises sont un peu caricaturales mais cadrent bien avec l’esprit très série B de l’ensemble. A noter qu’il m’est arrivé de sursauter plusieurs fois en jouant !

Conclusion : Le jeu de Techland n’est pas un jeu de zombies de plus. Puisant ses idées ici ou là, Dead Island apparaît comme un titre immersif à la lisière de différents types de jeux entre le survival, le FPS, le RPG et le jeu à monde ouvert. Et si on aurait pu penser que le jeu s’écroulerait sous le poids de son ambition, il s’en sort avec les honneurs, aussi bien sur la forme que sur le fond. Bref, un très bon jeu pour gamer averti.

Ma note : 18/20