Tag Archives: XBLA
[TEST] Naughty Bear : Panic in Paradise sur le Xbox Live Arcade
Après un premier épisode sorti il y a plus de deux ans maintenant, Naughty Bear se dote d’un second opus intitulé : Panic in Paradise. Behaviour Interactive nous permet donc de nous replonger au coeur d’un univers dans lequel un ourson sadique et sournois, ne vit que pour voir souffrir un par un ses comparses oursons. 
Scénario : Mais pourquoi est-il aussi méchant (parce queeeeeee) ? On ne le saura peut-être jamais, toujours est-il que Naughty Bear prend un malin plaisir à trucider un par un ses comparses oursons. Derrière son apparence bonhomme se cache en effet un ours sadique et sournois qui ne vit que pour voir souffrir le monde autour de lui. On comprend donc facilement que lorsque les ours en peluche décident de prendre des vacances au soleil, personne n’invite Naughty Bear à venir faire bronzette avec eux. Forcément, ce léger faux pas déclenche la colère de notre tueur en peluche qui s’infiltre sur l’île paradisiaque et commence le massacre.
Graphismes : Le titre passe du jeu en boîte au support dématérialisé. Ce dernier justifie un peu l’aspect technique, certes amélioré par rapport au premier épisode, mais pas non plus inoubliable même si le design est réussi. Naughty Bear : Panic in Paradise profite d’une nouvelle version du moteur de jeu propriétaire de Behaviour. Cela permet d’afficher plus d’ours à l’écran, de proposer des environnements plus vastes (avec pour chacun d’eux un univers propre très agréable) ou encore de bénéficier d’un système inédit d’ombre et de lumière. Sympa ! 
Jouabilité : La prise en main est extrêmement simple. Naughty Bear peut marcher, courir, frapper, tuer, interagir avec les personnages et éléments, mais également utiliser son fameux cri qui fait très très peur ! Munis d’une arme, vous pouvez simplement frapper votre victime jusqu’à ce que mort s’en suive, ou la frapper jusqu’à la blesser et profiter de ce moment pour effectuer une mise à mort ultime. Il faut avouer que si on se marre bien au début, on réalise assez vite que le jeu est finalement très répétitif.
Durée de Vie : Comptez de très nombreuses heures de jeu pour venir à bout de Naughty Bear : Panic in Paradise sachant qu’il y a en tout 40 niveaux et autant d’ours principaux à éliminer ! Chaque endroit de l’île proposera une nouvelle mission, mais surtout un ours principal à éliminer. Ce dernier devra d’ailleurs être tué d’une manière bien spécifique qui sera vaguement expliquée par un petit texte. Des objectifs secondaires viendront également s’ajouter à la progression. Pour info, le multijoueurs du premier opus est passé à la trappe…
Bande Son : Si les musiques ne resteront pas dans les annales, la bande son est heureusement sauvée par la qualité des bruitages. On prend un malin plaisir à entendre les cris des ours qui sont plutôt bien réussis !
Conclusion : Même si Naughty Bear : Panic in Paradise se révèle très jouissif et original dans les premiers instants, on atteint vite les limites d’un gameplay répétitif et pas forcément très bien ficelé. Le titre de Behaviour Interactive n’en reste pas moins un bon petit jeu sympatiquement violent !
[NEWS] Serious Sam BFE déboule le 17 octobre 2012 sur le Xbox Live Arcade
Massacrez des aliens confortablement installé dans votre canapé, ça vous dit ? Tant mieux, car Croteam, Devolver Digital et Mastertronic confirment l’arrivée imminente de Serious Sam 3 : BFE sur XBOX Live Arcade. Développé par Croteam, le FPS sortira le 17 octobre prochain.
Par ailleurs et à la même date, un nouveau contenu additionnel intitulé Serious Sam 3 : Jewel of the Nile permettra de télécharger une toute nouvelle campagne ainsi que 4 modes multi-joueurs (Match à mort, Emparez-vous du drapeau, Dernière équipe debout et Ma charge). Ce DLC sera disponible pour 1200 MSP.
Avec plus de 25 succès à débloquer, des leaderboards et la possibilité de jouer la campagne en co-op local (écran partagé), Serious Sam 3 : BFE a été peaufiné à la perfection pour sa sortie sur Xbox Live Arcade.
[TEST] Hell Yeah! La Fureur du Lapin Mort sur le Xbox Live Arcade
Lorsque les français d’Arkedo se lancent dans la création d’une nouvelle licence, ils ne font pas dans la demi-mesure. Les couleurs pétantes de Hell Yeah! La Fureur du Lapin Mort n’ont en effet d’égal que le côté complètement déjanté du titre, à mi-chemin entre action et plates-formes. Histoire de découvrir comme il se doit cet OVNI des services de téléchargement du XBOX Live Arcade, je vous propose le test maintenant !
Scénario : Vous incarnez un lapin démoniaque nommé Ash, Prince des Enfers et craint de tous… sauf de votre pire ennemi, Fat Rabbit. Ce dernier vient de poster sur Hellternet des photos compromettantes, ce qui vous met sérieusement en rogne ! Vous voulez l’envoyer brûler en Enfer et vous occuper de lui, afin d’assouvir une vengeance aussi bouillante que votre caractère. Vous partez à sa recherche, équipé de votre fidèle foreuse (ainsi que d’autres armes personnalisables), et explorez le vaste monde de Hell Yeah! Dans les profondeurs des abysses, personne n’entendra crier les victimes que vous massacrerez à la chaîne avec votre chignole, en exterminant sans relâche les hordes de créatures moches et malpolies à la solde de Fat Rabbit. N’ayez pas de remords, ces affreux méritent leur sort ! Après tout, c’est vous contre l’Enfer tout entier ! 
Graphismes : Hell Yeah! est un régal pour les yeux. La direction artistique charme la rétine, avec l’utilisation d’une belle 2D colorée donnant un cachet catoon fantasmagorique très imaginatif au titre. On sent que les développeurs ont passés beaucoup de temps à peaufiner cet aspect, souhaitant offrir au joueur des niveaux très différents les uns des autres, et un maximum d’options de personnalisation pour le personnage principal. Difficile d’imaginer qu’il s’agit d’un jeu principalement développé sur XNA, l’outil de développement gratuit de Microsoft !
Jouabilité : Hell Yeah! prend la forme d’un jeu d’action et de plates-formes assez classique tout en offrant des phases de jeu variées ! Quel que soit le niveau, Ash se déplacera de deux manières distinctes imposées par le jeu selon la zone traversée : à pied, ou aux commandes d’une scie circulaire. Dans le premier cas, notre « Lapin Mort » sera extrêmement vulnérable et ne pourra pas directement attaquer ses ennemis, il ne pourra compter que sur son saut simple ou son saut mural et utiliser les éléments du décor à son avantage pour éliminer les menaces. Dans le second cas, avec sa scie fonctionnant comme un jetpack, il pourra s’élever jusqu’à une certaine hauteur, mais aussi creuser dans certaines roches friables afin d’ouvrir de nouveaux chemins. Son véhicule lui permettra non seulement d’écraser aisément les petits monstres évoluant autour de lui, mais aussi d’utiliser les armes en sa possession. Dans les deux cas l’inertie particulière de notre héros demande quelques minutes d’adaptation, mais on parvient vite à explorer les niveaux parfois tortueux sans réel problème. Au fur et à mesure de votre progression, vous amasserez de l’argent qui vous permettra d’acheter de nouvelles armes et de nouvelles tenues, ou d’améliorer l’équipement déjà en votre possession. Côté arsenal l’offre est variée avec un pistolet, un fusil à pompe, une mitraillette, un lance-roquettes, des grenades, un lance-missiles, et même un lance-eau-bénite !
Durée de Vie : Comptez une bonne dizaine d’heures pour faire le tour du jeu, à raison d’une heure en moyenne par niveau. Malheureusement, la rejouabilité est quasi nulle même si quelques missions annexes sont présentes pour gonfler un peu la durée de vie du jeu. Les plus motivés pourront quant à eux parcourir à nouveau les différents mondes afin de choper des skins pour la scie circulaire et autres accessoires pour Ash…
Bande Son : L’environnement sonore accompagne parfaitement ce feu d’artifice visuel. Hell Yeah! est rythmé d’une bande-son au top majoritairement rock s’adaptant à chaque niveau pour entrer en adéquation avec les environnements proposés, et c’est pas plus mal. Les bruitages sont un peu moins frappants, mais variés et bien crades comme il faut.
À noter que les esprits malades de chez Arkedo nous font cadeau de la bande originale de leur jeu déjanté qui se télécharge à cette adresse ! 
Conclusion : Hell Yeah! La Fureur du Lapin Mort a tout pour plaire. Un style cartoon très réussi, un héros charismatique, une ambiance sonore festive, un gameplay assez varié et le tout pour un prix modeste ! Merci Arkedo pour ce jeu sympathique et déjanté que je vous recommande vivement d’essayer !
[TEST] R.A.W. Realms of Ancient War sur le Xbox Live Arcade
Disponible sur le Xbox Live Arcade, R.A.W. Realms of Ancient War tente de se faire une place de choix parmi les hack and slash de renom, ce qui ne devrait pas être trop dur vu l’absence de concurrence sérieuse sur XBOX 360 !
Scénario : R.A.W. Realms of Ancient War vous emmène sur un continent ravagé par une ancienne et violente guerre. Les royaumes des Humains, Elfes et Nains sont en ruines, en proie aux pillards et aux bandits. C’est dans ce chaos qu’une nouvelle menace se profile… Prenez le contrôle d’un puissant Guerrier, d’un sombre Sorcier ou d’une Rôdeuse maitre de la furtivité, et lancez-vous dans une grande quête riche en action !
Graphismes : La beauté des environnements vous fera succomber grâce à des décors travaillés, fins, détaillés… ou pas ! Car, si visuellement R.A.W. Realms of Ancient War est très agréable à l’oeil, il est vraiment regrettable que la majorité des niveaux soient sombres. Ceci est d’autant plus gênant que nos adversaires sont ton sur ton avec les environnements ce qui les rend difficiles à distinguer. Quant aux personnages, ils sont très bien modélisés et disposent d’animations parfaitement crédibles.
Jouabilité : Un guerrier, un sorcier et une rôdeuse, sont les trois personnages jouables proposés. Le guerrier est spécialiste du corps à corps, le sorcier expert en combat à distance et la rôdeuse combine les deux aspects. Chaque personnage dispose de son propre équipement et est doté d’un arbre de compétences auquel on attribue un point à chaque montée de niveau. Nous affectons ces compétences aux quatre boutons du pad et utilisons les gâchettes droite et gauche pour utiliser les potions de soin et de mana. Tout au long de votre quête, l’expérience acquise lors des combats et les différentes armes et objets magiques récoltés sur les dépouilles de vos ennemis vous permettront de développer la puissance de votre personnage. Vous développerez coups puissants, pouvoirs et sorts de plus en plus dévastateurs, dont certains, une fois maîtrisés, vous permettront d’infliger des dégâts colossaux et vous débarrasser de plusieurs dizaines d’ennemis d’un seul coup ! Car vos adversaires ne manqueront pas par moments de déferler sur vous en hordes pour vous défourailler. Grâce à votre don d’incarnation, vous serez également en mesure de prendre directement possession de vos adversaires les plus puissants, afin de les contrôler et semer discorde et destruction au cœur des rangs ennemis ! Le gameplay est efficace et la prise en main est immédiate.
Durée de Vie : Comptez une bonne quinzaine d’heures pour venir à bout des trois campagnes proposées. La rejouabilité est très limitée mais vous pouvez toujours parcourir à nouveau la vingtaine de niveaux pour optimiser vos compétences et/ou votre matériel. Le mode coopération (uniquement disponible en local) du jeu vous permettra d’inviter un ami à rejoindre votre quête : la coordination sera de mise pour venir à bout des adversaires qui vous assailliront en hordes toujours plus grandes !
Bande Son : Un conseil : couper le son en jouant ! Les musiques presque inaudibles, laissent place à des bruitages vraiment très agaçants… 
Conclusion : R.A.W. Realms of Ancient War reste un bon défouloir dont le gameplay devrait plaire à tous les amateurs de hack and slash à l’ancienne ! On fonce dans le tas en défouraillant tout ce qui bouge, sans se poser de questions tout en voyageant dans des niveaux plus ou moins linéaires. Le jeu est suffisament fun et il serait donc dommage de s’arrêter à ses quelques défauts, et de ne pas profiter de sa formule certes classique, mais toujours aussi efficace, surtout pour une dizaine d’euros.
[TEST] Jet Set Radio sur le Xbox Live Arcade
Le célèbre jeu de Sega, Jet Set Radio, sorti en 2000 sur Dreamcast, vous mettant dans la peau d’un tagueur, fait son retour sur XBOX 360, douze ans après avoir inventé le cel-shading, pour le plus grand plaisir des rebelles en tous genres.
Scénario : Dans la ville tentaculaire de Tokyo-To, des gangs de jeunes baptisés les « Rudies » zonent dans les rues. A grand renfort de bombes de peinture, ils couvrent les murs de graffitis pour marquer leurs territoires. Dans la peau (et les rollers) de Beat (pourquoi tu rigole au fond ?), le leader des GG, les joueurs devront tagger la ville avec style, détrôner les bandes rivales avec brio et échapper aux forces de Police. Dès que votre bande disposera d’une renommée suffisante et après avoir gonflé les rangs de votre équipe, une sombre intrigue viendra corser l’aventure. Le groupe Rokkaku avec à sa tête le malfaisant Rokkaku Goji réservent à Beat, Gum et Tab des plans malfaisants… Saurez-vous les arrêter à temps et déjouer les plans machiavéliques de Goji ?
Graphismes : Tout en cel-shading, cette version HD de Jet Set Radio au look inimitable et envoûtante, est vraiment splendide ! Le système de caméra a été adapté pour deux sticks, le droit gérant l’angle de vue et le gauche les mouvements. Bon, pour ceux qui n’ont pas connus la version Dreamcast, il faut savoir que les villes sont variées, somptueuses et conçues pour offrir énormément de liberté et de raccourcis. Les niveaux sont remplis d’une foule de détails et les véhicules qui sillonnent les rues prêts à vous renverser ou à vous remorquer. Les animations des personnages sont toujours aussi originales et tout aussi bien faites !
Jouabilité : Jet Set Radio vous met sur des rollers et dans une vue à la troisième personne. Dans des environnements urbains entièrement modélisés en 3D, vous allez glisser sur tout ce qui bouge pour taguer, taguer, et encore taguer. Oui, taguer est en effet le but du jeu ! Autrement dit, le titre de Sega se résume à taguer niveaux après niveaux. Pour cela, vous allez avoir besoin de bombes de peintures, disséminées aux quatre coins de la ville ! Les endroits à taguer sont indiqués sur la carte et une fois la jouabilité domptée (trois touches à mémoriser), on se prend au jeu du chat et de la souris en évitant la police (plus particulièrement l’inspecteur Onishima qui vous court tout le temps après et vous tire dessus comme un malade !), arpentant rambardes et trottoirs la bombe à la main tout en enchainant les figures imposées. Pour réaliser les graffitis, le stick gauche est mis à contribution en vous demandant de reproduire les mouvements indiqués à l’écran. Un didacticiel est d’ailleurs présent pour aider les néophytes à se familiariser avec les différentes possibilités offertes par le jeu. Au final, on obtient un gameplay fabuleux et toujours rapide et intuitif.
Durée de Vie : Côté contenu, pas de surprises et donc pas de mode multijoueur (snif) ! Un classement en ligne a été ajouté pour comparer ses scores avec la communauté et quelques succès sont présents. Avec des modes spéciaux, une progression constante et le fait de devoir débloquer les cinq personnages supplémentaires (Love Shocker, Poison Jam, Noise Tank, Goji Rokkaku et Potts), Jet Set Radio est un jeu qui vous tiendra en haleine de longues heures. Mais quand même dommage qu’il n’y ait pas de mode multijoueur… (re-snif)
Bande Son : Rarement une OST de jeu aura tant marqué les esprits et on retrouve avec bonheur la trentaine de pistes légendaires qui ont fait groover des milliers de joueurs au début des années 2000. Les dialogues sont eux-aussi les mêmes qu’auparavant, avec de l’anglais sous-titré en français !
Conclusion : Sega accorde une grande attention aux vieux titres qu’il ressort et Jet Set Radio est parfaitement adapté aux exigences actuelles, sans pour autant dénaturer l’œuvre originale. C’est ni plus ni moins qu’une BOMBE de peinture vidéoludique qui s’offre à vous ! Alors, il ne vous reste plus qu’à chausser vos rollers ! À vos marques, prêts, taguez ! JET SET RADIOOOOOOOOO 
