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[TEST] Beyond Two Souls sur PS3
Trois ans après le très bon « Heavy Rain » sorti exclusivement sur PS3, Quantic Dream et son créateur David Cage sont de retour avec Beyond : Two Souls. Avec l’appui des acteurs Ellen Page et Willem Dafoe, le titre du studio français se situe une nouvelle fois à mi-chemin entre le jeu-vidéo et le cinéma.
Scénario : Le jeu retrace la vie de Jodie Holmes que vous incarnerez à différentes périodes de sa vie. Jodie n’est pas une jeune femme comme les autres. Depuis sa tendre enfance, elle est liée avec une entité nommée Aiden. Cette relation est au cœur du scénario, puisque vous devrez basculer régulièrement entre ces deux personnages tout au long de l’aventure. C’est en associant leurs capacités complémentaires que l’on progresse dans cette quête pour connaître l’origine de la nature de ce lien psychique qui les unie…
Graphismes : Beyond Two Souls est une vraie claque visuelle ! Tous les personnages du jeu (Ellen Page, Willem Dafoe,…) sont de véritables acteurs qui ont été modélisés à la perfection. En effet, le titre de Quantic Dream a été capturé par les technologies de Performance Capture les plus avancées du moment. Il en résulte une dimension émotionnelle étonnament forte qui nous fait régulièrement basculer dans l’angoisse et l’inquiétude la plus totale. Les créateurs du jeu se sont ainsi amusés à jouer avec toutes les palettes des émotions humaines pour mettre nos nerfs à rude épreuve afin de nous procurer une expérience de jeu vraiment inoubliable. Quant aux environnements, ils sont tout simplement magnifiques et détaillés. On a vraiment l’impression de se retrouver au beau milieu d’un film !
Jouabilité : Le gameplay est simple et efficace ! Jodie se contrôle à l’aide du stick analogique gauche et la caméra à l’aide du stick analogique droit. Quand un point blanc apparaît à l’écran cela veux dire qu’il est possible d’interagir avec l’environnement. Des scènes à base de QTE sont l’essence même du titre et permettent d’enchaîner des mouvements, d’escalader, de franchir des obstacles, de monter à cheval et de combattre,… combattre oui,… mais il arrive, pendant certains affrontements, que l’on ait souvent du mal à distinguer les éléments permettant d’opter pour la bonne direction au stick. De toute manière, même en loupant ces QTE, les actions ratées sont rarement punitives et n’influenceront que très légèrement l’histoire par moments, sachant qu’aucun « Game Over » n’est présent dans le jeu. Jodie peut également faire appel à Aiden pour lui venir en aide. L’entité peut interagir avec le décors, prendre possession de certains individus, soigner les blessures, créer une bulle protectrice, traverser les murs et bien d’autres choses encore… À noter que le jeu propose d’ailleurs un mode coopératif en duo (à l’aide d’une 2ème manette, d’un SmartPhone ou d’une tablette) où l’un des joueurs contrôle Jodie et l’autre dirige Aiden.
Durée de Vie : Comptez une bonne douzaine d’heures de jeu afin de terminer cette expérience unique. Oui, oui, vraiment unique ! Mais l’un des intérêts de ce jeu, c’est sa rejouabilité. Certes, on ne relancera pas Beyond Two Souls pour débloquer quoi que ce soit ou pour augmenter la difficulté du titre, mais pour changer ses actions et découvrir les nouvelles conséquences qu’elles engendrent… afin de pouvoir profiter et visionner la vingtaine de fins que l’expérience propose !
Bande Son : La bande originale de Beyond Two Souls, signée « Hans Zimmer », contribue ENORMEMENT à l’immersion et à la réussite de l’ensemble du titre. Les bruitages sont parfaitement parfaits et le doublage en français est plus que convainquant ! Du lourd ! 
Conclusion : Beyond Two Souls vous tiendra en haleine tant le scénario, à la fois palpitant et imprévisible, se révèle riche en rebondissement et digne des meilleurs thrillers hollywoodien ! Alors si toi aussi tu cherches un peu de renouveau vidéo-ludique afin de vivre une expérience vraiment unique fonce sur cette pépite signée Quantic Dream ! 
[BREAKING NEWS] Nouvelle Vidéo pour Batman Arkham Origins !
Warner Bros Interactive Entertainment nous dévoile une nouvelle vidéo du jeu Batman Arkham Origins ! Vous y verrez un retour sur l’histoire de Bruce Wayne, dont l’enfance marquée par de sombres évènements mènera peu à peu le personnage à son destin de héros combattant le crime.
Il est également confirmé que la version mobile est dès à présent disponible gratuitement sur l’App Store pour IPad, IPhone et IPod.
[TEST] Bioshock Infinite sur XBOX 360
Après les profondeurs marines de rapture, Bioshock prend son envol vers Columbia ! Troisième épisode d’une série qui a marqué l’histoire du jeu vidéo, ce Bioshock Infinite porte les stigmates du génie de Ken Levine et de son studio hors du commun.
Scénario : 1900, les Etats-Unis lancent à grands renforts de publicité Columbia, une ville flottante qui symbolise la victoire de la science et de l’esprit américain. Mais suite à divers incidents, la ville est désavouée par le gouvernement et disparaît corps et âme. 1912, le détective Booker Dewitt, un ancien homme de main et détective endetté de la célèbre agence Pinkerton, accepte une ultime mission : se rendre sur la ville flottante dans les airs et sauver Elisabeth, une jeune femme retenue prisonnière depuis son enfance !
Graphismes : On note un réel changement dans cet épisode puisque les deux premiers volets se passaient dans une ville sombre et délabrée dans les profondeurs marines, alors qu’ici, l’histoire se passe dans une cité vivante, lumineuse et majestueuse au dessus des nuages. Dès les premiers instants, BioShock Infinite en met plein les yeux. L’univers artistique est EPOUSTOUFLANT et les studios d’Irrational Games livrent un excellent travail en parvenant à rendre crédible ce passé alternatif ! En 1900, la technologie permet déjà de construire les projets les plus fous et les décors regorgent d’inventions. En effet, Columbia est une véritable petite merveille d’architecture qui offre un point d’immersion total quant au contexte et à la date des événements. Reliée par un système de rails aériens, cernée par les dirigeables, ponctuée par d’immenses monuments à la gloire de ses fondateurs, Columbia est aussi remarquable que Rapture dans son design.
Jouabilité : Si vous avez joué aux deux premiers Bioshock, vous ne serez pas dépaysés car la majorité du gameplay du jeu reste fidèle à la série. Pour réussir sa quête, Booker dispose d’armes classiques comme un pistolet, une mitrailleuse, un fusil à pompe, un fusil de sniper ou encore un lance-roquettes…, mais version 1900. Pour ce qui est du corps à corps, vous récupérez rapidement un Sky-Hook permettant de défourailler vos ennemis assez violemment. Cette même arme vous permettra de vous déplacer très vite dans la ville, celui-ci vous permettant de vous accrochez à un système de rails aériens longeant toute la ville de Columbia. Une pratique qui rajoute beaucoup de punch à la jouabilité puisque cela permet de fuir l’opposant ou à l’inverse de lui tomber dessus sans même qu’il n’ait le temps de réagir. Pour compléter cet arsenal, BioShock Infinite renoue avec l’esprit des deux précédents opus en introduisant les « Tonics » à la place des célèbres « Plasmides ». Malgré ce changement de nom, l’idée reste la même. Ces pouvoirs, qu’il vous faudra utliser à bon escient pour vous faciliter la tâche, permettent de manipuler l’esprit (par la télékinésie), le feu, l’electricité, une nuée de corbeaux et autres joyeusetés,… Chaque pouvoir peut être utilisé de deux manières différentes et il est même possible de les combiner pour augmenter sa puissance de feu. Le tout étant améliorable au même titre que les armes à feu dans les nombreux magasins qui jonchent Columbia. Elizabeth s’intègre aussi à la jouabilité, puisqu’on peut l’utiliser afin de matérialiser des objets. Lors des affrontements, ses petits tours de passe-passe sont une véritable aubaine. Elle est capable de vous fournir des munitions supplémentaires et de l’argent lorsque vous êtes dans le besoin…
Durée de Vie : Rythmée et passionante, la campagne de Bioshock Infinite vous tiendra en haleine une quinzaine d’heures de jeu, selon votre empressement et la difficulté choisie. Ce qui est plus qu’acceptable pour un « FPS », surtout à notre époque. Une fois terminé, le jeu propose un « mode 1999 » offrant enfin une expérience sans concessions où la moindre erreur se paye immédiatement.
Bande Son : Superbement orchestrée et vraiment excellente, l’ambiance sonore de Bioshock Infinite se veut d’époque ! Elle permet de plonger le joueur directement dans le jeu par le biais de musiques des années 1900 ou de participer à des batailles très dynamiques. Encore une fois, Garry Schyman a accompli un incroyable travail. Pour finir, les doublages en VF sont également impeccable !
Conclusion : Servi par un scénario et un univers fascinant, BioShock Infinite fait partie de ces jeux uniques et inimitables qui happe le joueur dès les premières secondes ! Le titre d’Irrational Games place la barre très haute et il sera difficile pour beaucoup de rivaliser. Un chef d’oeuvre comme on en a très rarement vu dans un jeu vidéo ! laissez vous aller, vous ne serez pas déçu du voyage !
[TEST] Luigi’s Mansion 2 sur 3DS
Plus de dix ans après avoir traqué les fantômes sur GameCube, Nintendo décide de remettre Luigi, le frère de Mario, sur le devant de la scène avec ce Luigi’s Mansion 2 sur 3DS ! Armez-vous de votre aspirateur-avaleur de spectres et direction les manoirs hantés ! (Bouhouuhouuu!)
Scénario : Lors d’une nuit pluvieuse dans la Vallée des Ombres, Le Roi Boo brisa la lune noire. De l’autre côté de la vallée se trouvait le laboratoire du Professeur K. Tastroff. Il étudiait les fantômes quand ceux-ci se mirent à agir de façon étrange. Ils détruisirent alors tout sur leurs passages et se réfugièrent dans différents manoirs lugubres de la Vallée des Ombres. Karl Tastroff convoqua alors Luigi dans son labo et lui demanda de l’aide. En effet, la raison pour laquelle les fantômes se conduisent de manière étrange, c’est parce que la Lune noire, qui permet de calmer le tempérament agressif des fantômes, à été brisée. Luigi devra alors s’aventurer dans un total de cinq manoirs pour trouver les fragments de la Lune Noire et remettre de l’ordre dans la Vallée des Ombres. Mais pour commencer, il devra d’abord trouver l’Ectoblast 5000…
Graphismes : La 3DS montre une nouvelle fois qu’elle en a dans le ventre les circuits électroniques. En effet, Luigi’s Mansion 2 s’offre le luxe d’être quasiment aussi beau que son illustre aîné ! Les environnements sont plutôt riches et diversifiés (couloirs du manoir, cave, jardins extérieurs,…), les couleurs sont vives et agréables à l’œil et l’ambiance lugubre à souhait ! En plus de ce cadre frôlant la perfection, le titre de Next Level Games fournit un bestiaire à la fois effrayant et délirant. Les fantômes qui hantent les lieux ont été conçus avec beaucoup de détails et les boss, comme l’araignée géante, savent impressionner ! Pour finir, si les jeux 3DS ne brillent pas toujours par une bonne utilisation de la 3D, Luigi’s Mansion 2 démontre lui qu’il est vraiment possible d’ajouter de la profondeur de gameplay grâce à l’emploi intelligent de cette technologie. Techniquement, c’est du solide ! 
Jouabilité : La prise en main est instinctive et agréable ! Le stick gauche permet de déplacer Luigi et combiné avec le bouton B, notre « flipette » se met à courir. Ce même bouton permet de regarder vers le bas. Le bouton X permet de regarder vers le haut, mais aussi d’intéragir avec certains éléments du décor. Pour ce qui est des gâchettes, le bouton R permet d’utiliser la fonction d’aspiration de l’Ectoblast 5000 et le bouton L provoque l’action inverse. Les capacités gyroscopiques de la 3DS sont utilisées à bon escient, avec la possibilité de pencher la console en haut ou en bas pour explorer les recoins de chaque pièce. On se prend très vite au jeu d’aspirer tout ce qui bouge et de fouiller les moindres recoins avec nos accessoires. Les combats contre les fantômes ou les boss sont bien rythmés et arrivent à s’offrir le luxe de ne pas tomber trop vite dans la répétition. Les énigmes sont bien pensées et pas si simples que ça. Un vrai plaisir !
Durée de Vie : Comptez une douzaine d’heures de jeu pour venir à bout de Luigi’s Mansion 2 une première fois, sachant que chaque manoir se compose de 5 missions, plus une bonus. Il vous faudra compter environ une vingtaine de minutes pour terminer chaque mission. Multipliez le tout par cinq et on se retrouve donc avec une trentaine de missions. Et si cela ne suffisait pas, la firme au plombier a implémenté du multijoueur en local ou sur Internet. Proposant trois modes (chasse, sprint et traque), ils plongent deux à quatre Luigi dans une tour comportant une foule de niveaux (5, 10 ou 25), où chaque étage terminé donne accès à celui du dessus. Bien entendu, la coopération est de mise, même s’il ne faut pas négliger l’attrait compétitif (le but final est d’avoir le meilleur score individuel). Au final, le fun est omniprésent tandis que le système d’évolution et les difficultés assureront la longévité.
Bande Son : Entre peur et mise en scène comique, l’atmosphère de Luigi’s Mansion 2 est une réussite totale ! Un vrai délice pour nos oreilles.
Conclusion : Subtil mélange d’action, d’aventure et de casse-tête, Luigi’s Mansion 2 fait incontestablement partie des meilleurs jeux familiaux sur la console portable de Nintendo. Taillé pour les jeunes joueurs, il séduit également les parents avec son gameplay instinctif et agréable, ses graphismes en 3D, son humour omniprésent et sa musique délicieusement flippante. Ajoutez à cela un solo de haut vol et un multi inspiré et vous obtenez un HiT tout simplement !
[TEST] The Cave sur le Xbox Live Arcade
Élu meilleur jeu d’aventure lors de l’E3 2012 par le magazine américain Game Informer, The Cave est une création originale du pape du genre tout entier, Ron Gilbert, célébré notamment pour ses œuvres comme Monkey Island ou Maniac Mansion. C’est son studio Double Fine, multi-primé et connu pour Psychonauts ou Brütal Legend qui développe le jeu.
Scénario : Formez votre équipe en choisissant trois des sept aventuriers loufoques, chacun ayant sa propre personnalité et sa propre histoire, puis descendez dans les profondeurs mystérieuses pour explorer différents lieux dont un parc d’attractions sous-terrain, un château médiéval, ou encore un missile balistique intercontinental à tête nucléaire paré au lancement. The Cave vous attend !
Graphismes : On peut difficilement reprocher grand-chose à The Cave. Le titre de Double Fine Productions propose un désign cartoon très occidental dans un style caricaturé qui donne tout son charme au jeu. Les différents personnages sont attachants et le décor, 2D modélisée en trois dimensions, donne envie de partir à l’aventure. Au total, vous aurez donc 7 niveaux bien distincts, ce qui correspond au nombre de personnages jouables. Tous très différents les uns des autres, vous passerez d’un parc d’attractions à une pyramide ou encore une base de missile… Le jeu se construit selon vos choix de personnages et vous passerez d’une zone commune à tous à une zone dédiée à un personnage choisi en un clin d’œil !
Jouabilité : The Cave, mêle judicieusement puzzle et exploration en intégrant aux énigmes des phases de plates-formes en 2D. Pour commencer, pas de menu ou d’écran titre ! Le jeu s’ouvre directement sur les sept aventuriers : une aventurière, un moine Shaolin, un fermier, un chevalier, une scientifique, une femme venue du futur et des jumeaux qui eux, ne comptent que pour un seul personnage. À vous d’en choisir trois avec lesquels vous partirez à l’aventure. Le choix de ces trois personnages conditionne les niveaux que vous traverserez. Tous disposent d’une capacité spéciale qui leur est propre et c’est à vous de les utiliser à bon escient pour résoudre les différentes énigmes. Ici, aucune gestion d’inventaire, puisque vos personnages ne peuvent porter qu’un objet à la fois. La résolution des énigmes, (qui loin d’être difficiles) s’appuie sur la coopération de vos trois personnages et vous feront néanmoins cogiter un petit moment… Le gameplay de The Cave est une véritable réussite, à n’en pas douter, et il s’agit ici très clairement de l’évolution du point & click.
Durée de Vie : Comptez entre 4 et 6 heures pour explorer la caverne de fond en comble lors de votre première partie. Oui je dit bien » lors de votre première partie » car il vous restera encore à explorer la caverne avec les quatre autres personnages restant, ce qui gonfle donc la durée de vie de quelques petites heures. Cependant vous devez également repasser par les niveaux communs à tous. Niveaux faisables alors en moins de cinq minutes lorsque vous connaissez la solution aux puzzles. Si le cœur vous en dit, vous avez également la possibilité de jouer, en local, avec deux amis. Les joueurs incarnent alors chacun un personnage. Mais comme en solo, un seul d’entre eux peut se déplacer, les deux autres étant condamnés à attendre leur tour. Vous constaterez très rapidement que The Cave est une aventure solitaire et déciderez de renvoyer vos potes chez leur maman ! 
Bande Son : Il aurait été désolant de se confronter à une bande-son de qualité merdique par rapport au reste du soft et bien heureusement Double Fine Productions a travaillé avec un grand professionnalisme dans son studio d’enregistrement. Le narrateur (la caverne) est en quelques sortes un huitième personnage, qui intervient pour balancer des remarques toujours excellentes et pour commenter le jeu (en anglais contrairement aux textes qui sont eux en français) ! Les doublages sont assez bons et il en est de même pour les musiques, même si ce sont plutôt des bruits d’ambiances.
Conclusion : The Cave est une aventure à la fois amusante et enrichissante ! le titre de Double Fine Productions reprend les mécanismes du point & click en les dynamisant avec des déplacements faisant penser à un jeu de plate-forme. Le choix de plusieurs personnages au départ ajoute de la rejouabilité et gonfle ainsi la durée de vie du jeu ! Aussi agréable à jouer que drôle, le joueur sera également séduit par le level design et la voix délicieuse de la caverne, qui n’attend que vous pour être explorée !
